Dans la communauté subsaharienne en Tunisie, plusieurs se plaignent des cas d’agressions et d’insécurité dont ils sont victimes au quotidien.L’exemple le plus marquant fut celui de l’agression mortelle de Falikou Coulibaly en décembre 2018.
Récemment un Étudiant Congolais a lui également été victime d’agression à bab el khadra.
Ces agressions sont-elles visées,racistes? En Tunisie les subsahariens sont-ils les seuls victimes ou la cible principale d’agression?
En effet ce que plusieurs membres de la communauté subsaharienne ignorent c’est que les Tunisiens sont eux aussi victimes d’agression. L’on pourrait même dire qu’ils sont plus victimes que la communauté subsaharienne.
En parcourant plusieurs pages et groupe Facebook Tunisien l’on peux se rendre compte de la panoplie d’agression que subissent les Tunisiens au quotidien.
-Agression d’un gardien de lycée lors d’une tentative de vol
-Un Couple attaqué chez eux par un jeune garçon à Bousalem pas loin de Jendouba
-Des braqueurs qui volent des téléphones et appellent les contacts messenger de leurs victimes en vidéo
-Des vols de moto…
Pour le Tunisien Med Aly Rejeb « Les arrestations de braqueur sont devenues une affaire de tous les jours , la police est parfois dépassée.» Le sentiment de sécurité est très important pour les subsahariens en Tunisie;il a un véritable impact sur leurs perception du Pays.Une communauté fragile qui n’ose pas porter plainte à la police? Absence d’un réseau social épanouissant et protecteur?
Pour Jean-Bedel Gnabli, Vice Président de l’ASSIVAT (Association des ivoiriens actifs de Tunisie) « on confie nôtre sort à l’état Tunisien, au nouveau gouvernement à venir, en espérant qu’il s’attelle à la sécurité des personnes et des biens (il s’agit aussi bien des Tunisiens et des étrangers) parce que les cas d’agression concernent aussi bien la population Tunisienne que les étrangers.»