Pour la communauté subsaharienne en Tunisie, le mois de février a été émaillé par la triste nouvelle du décès de deux Ivoiriens victimes d’épuisement et de surexploitation au travail.
Rappelons que plusieurs ouvriers de l’Afrique subsaharienne en Tunisie sont extrêmement exposés à des conditions de travail déplorables et à de mauvaises conditions de vie dû à la situation irrégulière de plusieurs d’entre eux.
Aujourd’hui il y a de l’espoir grâce à l’UGTT qui s’engage dans la lutte contre l’exploitation des travailleurs étrangers en Tunisie.
En effet, L’union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) veut assurer une assistance juridique aux travailleurs étrangers après les nombreux cas de violations constatés depuis plusieurs années.
En 2018, 410 plaintes d’exploitation économique et de mauvais traitement d’ouvriers subsahariens avaient été enregistrées. Cette décision de l’UGTT vient à point nommé pour une communauté qui est désemparé par son quotidien en Tunisie et les difficultés économique qu’elle rencontre avec la baisse du Dinard Tunisien.
Pour certains subsahariens, il s’agit d’une mesure de plus qui ne sera pas respecté et appliqué comme le programme intégré sur le recrutement équitable (FAIR) lancé en 2018 qui n’a vraiment pas profité à plusieurs subsahariens.
Pour la Tunisienne Asma Ghariani « Il faudrait changer les textes de loi. Les étrangers n’ont pas le droit d’être des salariés sauf exceptions. La majorité d’entre eux sont donc en situation irrégulière ainsi que leur employeur qui les fait travailler de fait, au noir. »