L’on a l’habitude de voir certaines personnes sortir de leur pays afin de migrer vers un autre pour diverses raisons, que ce soit les études, le travail …mais comment ces derniers vivent cette distance? Vivre hors de son pays en est une chose, mais loin de sa famille en est une autre. La vie loin de la famille, du pays et des amis est plus dure qu’on ne l’imagine. Certaines personnes diront qu’il sera plus difficile pour les étudiants de la première année car très souvent ils sont encore jeunes mais une chose est sure quel que soit l’âge qu’on a la famille reste toujours importante et passe avant tout.
Pour un parent d’étudiant Malien en visite en Tunisie:
«J’avoue que c’est un peu compliqué pour moi de rester loin de ma fille, mais c’est un mal nécessaire. On ne cesse de s’appeler en vidéo grâce à la nouvelle technologie. Aujourd’hui suis d’être avec elle à Tunis.»
Quant à Davila jeune ivoirienne en 1ère année:
«Dans les débuts j’avoue que c’était très compliqué, je n’avais pas d’amis… les nuits je pleurais car le plus souvent à ces heures j’étais avec mes amis du quartier ou ma famille mais aujourd’hui je suis toute seule. En même temps je prends en maturité et je deviens plus responsable »
Contrairement à Davila, Djessy étudiante Congolaise en master:
«Sans vous mentir, malgré que je suis ici depuis maintenant 4ans je ne suis toujours pas habituée à la distance qu’il y a entre ma famille et moi .je compte les jours afin que les vacances arrivent pour rentrer, les appels vidéos et messages ne comble pas ce vide. Je suis en Tunisie pour une raison mais mon pays, ma famille mes amies me manquent».
La vie hors de son pays est très difficile pour certains tandis que d’autres se préfèrent loin de la famille, Serge jeune ivoirien «Bien vrai que le pays et les amis me manquent, mais je me sens vraiment à l’aise ici. Je préfère les appels vidéo avec les parents qu’être toujours avec eux sans avoir d’indépendance. Ici je suis libre de faire ce que je veux et ça me rend heureux»
De toutes les façons il faudra bien rentrer un jour, la Tunisie restera cette belle contrée qui a accueilli les subsahariens.