Depuis le lundi 04 mai la Tunisie a entamé un processus de déconfinement qui met en priorité les secteurs clés de l’économie .
Un plan de déconfinement pour empêcher la propagation du Covid-19 mais qui met en mal les travailleurs non déclarés?
Ce plan prévoit pour tous les travailleurs voulant utiliser les moyens de transport en commun à l’exception des taxis d’obtenir une autorisation de déplacement. Les personnes n’ayant pas cette autorisation seront sanctionnées selon la déclaration du ministre des transport sur les ondes de mosaïque fm, le jeudi 30 avril 2020.
En effet, c’est à l’employeur de s’inscrire via la plateforme forme du gouvernement http://autorisation.gov.tn/ pour permettre à ses employeurs d’obtenir ladite autorisation.
Une inscription via la plateforme du gouvernement qui requiert bon nombre d’informations sur le statut juridique de l’entreprise, de l’employeur et de l’employé.
Dès lors pour les personnes travaillant sans être déclaré et particulièrement pour la communauté subsaharienne qui pour la plupart travail dans des cafés, restaurants, chantiers… Cette mesure devient une autre sanction du covid-19.
Rappelons que cette période est très difficile pour plusieurs membres de cette communauté qui ont perdu leurs emplois et qui espèrent fortement reprendre le plus rapidement possible à défaut de vivre sans moyens financiers pour assurer les charges de loyers et autres.
Les effets du Covid-19 ne semblent pas terminer pour un bon nombre de la communauté subsaharienne en Tunisie en particulier pour ceux qui utilisent les transports en commun. Une mesure qui semble ne pas toucher les étudiants qui reprennent les cours à partir du 11 mai.
Rappelons que durant cette période du covid-19 plusieurs associations ainsi que la société civile Tunisienne ont accumulés des rencontres avec les autorités pour une amélioration du statut juridique des travailleurs subsahariens en Tunisie surtout pour une régularisation massive.
