Le bâton de manioc, l’attiéké, l’arachide, le manioc, la banane plantain …. ces différents vivriers que les
subsahariens consomment dans leur pays respectifs sont difficiles à avoir en Tunisie.
Vivre à l’étranger à des avantages surtout dans le volet économique, éducatif ou diplomatique. Mais l’expatriation ou la migration n’est pas toujours un scénario bien écrit où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. On fait bien souvent face au changement de climat ou de culture.
En Tunisie, les subsahariens ont l’opportunité d’avoir et de consommer quotidiennement
certains produits vivriers de leurs différents pays. Mais il survient tout de même le problème du prix de ces denrées. »;
Avec la forte communauté de subsahariens en Tunisie : fonctionnaires d’ambassades, étudiants, travailleurs et stagiaires
la demande en termes de denrées alimentaire est très forte. Nous constatons également que se procurer les denrées
alimentaire de l’Afrique subsaharienne reviennent à payer très chers. Les prix flambent abondamment pour les consommateurs.
Pour certains l’augmentation des prix est due dans un premier temps à la chute du Dinars Tunisien depuis la crise économique qu’a connue le pays en 2012 et en second lieu à cause des taxes douanières et des frais de transport parfois incohérent qui sont imposés.
Malgré toutes les justifications un constat sérieux est fait, c’est que les prix varient d’un particulier à un autre, à croire qu’il y a peut-être un déséquilibre des prix depuis
l’achat jusqu’à l’acheminement où que les prix sont fixés par chacun de façon arbitraire.
Une chose est sûre, c’est que les consommateurs du bâton de manioc, l’attiéké, l’arachide, le manioc, la banane plantain… paieront toujours chers pour consommer les produits de leurs pays.